Canalblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog

Spiritu-Elles

Spiritu-Elles
Archives
25 décembre 2008

Lettre de Noël

Qu’est ce que représente Noël pour vous ? Quel sens donnez- vous à Noël ?

Un renouvellement annuel d’un acte de Foi en l’Amour, l’Espérance et la Paix dans le Monde, qui se fonde sur l’histoire de la théologie et la naissance, il y a plus de 2000 ans, de celui que nous chrétiens appelons Jésus, ou une fête crée de toute pièce en l’honneur de la société de consommation et consacrée au temple argent par la firme Coca cola il y a 60 ans, avec pour symbole le Père Noël ? Chacun est libre de ses choix. Il y a des chrétiens qui n’incarnent pas ces valeurs, et des non chrétiens (athées, agnostiques, musulmans, boudhistes, hindouistes, etc.) qui les représentent.

J’ai simplement envie de partager avec vous ce que représente Noël pour moi, en tant que chrétienne, et comment je vis cette relation (et non religion) avec Dieu.

Si Superman ne s’appelait pas Superman, est ce que nous pourrions croire qu’il vole au secours des autres ? Et s’il ne volait pas, peut être qu’il s’appellerait … Georges ?!! Alors appeler Dieu Dieu est un signe de reconnaissance, une manière de reconnaître et d’accepter que nous pouvons croire que quelqu’un (quel est le visage de Dieu ?) est capable de miracles à commencer par la création du Monde, et d’un autre, plus quotidien, qui est celui de nous donner la force de vivre dans notre lumière et de domestiquer notre part d’ombre, au nom d’une croyance, d’une foi, en la capacité de l’Homme, malgré ses imperfections, à pardonner, à s’auto discipliner, à se responsabiliser, en choisissant de vivre dans un chemin de lumière, et à domestiquer quotidiennement sa part intrinsèque d’ombre. Il faut, je vous l’avoue, une sacré Foi pour cela. Des années de doute, de colère, de rejet et un tout petit pas, un saut dans le vide, pour « y croire ».

Derrière ces mots, je voudrais partager avec vous comment ma foi m’aide dans mon chemin vers la liberté intérieure, à dompter mes peurs, mes colères, mes jalousies, mes impatiences, mes intolérances et mes multiples autres imperfections, comment elle m’apporte ce sens, cette énergie vitale et cet amour inconditionnel pour moi-même et pour les autres, et comment elle me guide vers ma lumière, souvent après de longues et sauvages batailles intérieures ! …

Pour paraphraser Don Miguel Ruiz, l’auteur du merveilleux livre « Les 4 accords toltèque », que je vous recommande chaudement, voilà pourquoi dans toutes les traditions chamaniques, de l’Amérique, du Canada à l’Argentine en passant par le Brésil et l’Afrique, les chamans se font appeler guerriers, parce qu’ils sont en guerre contre « le parasite de l’esprit », la part d’ombre en nous qui juge bien/mal, noir/blanc ; qui veut plaire, flatter, séduire ; qui a peur d’être abandonnée, malaimée, maltraitée ; qui se sent tour à tour victime et/ou bourreau ; qui exige d’être quitte à écraser comme un rouleau compresseur tout ce qui sur le chemin ; qui croit à l’impossible sans se rendre compte que c’est justement parce qu’elle croit cela que c’est impossible … Toutes nos émotions négatives. Le guerrier est celui qui se rebelle contre l’invasion du parasite. Cela dit, être un guerrier ne signifie pas gagner toutes les batailles : parfois on en gagne, parfois on en perd, mais on fait toujours de son mieux et, au moins, on tente sa chance de redevenir libre.

Jésus Sauveur dans le sens où il sauve le monde par l’apprentissage de la liberté intérieure et, en même temps, de l’obéissance à l’Amour de Dieu. J’y reviendrais après car on a souvent, dans nos sociétés, zappé cette notion d’obéissance ou comprise/vécue comme une contrainte là où elle amène au contraire de la liberté. L’écologie humaine (ou « écologie de l’être humain », pour reprendre les mots de Benoit XVI dans son discours du 22 Décembre dernier), c’est la prise de conscience individuelle et sociale que chaque personne a intrinsèquement des qualités naturelles, qui lui permettent de faire certaines choses facilement et dans le plaisir, avec comme objectif non pas de gagner de l’argent et d’être raisonnable, mais d’être heureux. Or, quand on est heureux dans ce que l’on est et fait, on est bon (au sens doué et aussi au sens bonté), et comme on est bon, on est soi même heureux, on rend donc les autres heureux par ricochet, et en général en plus, on gagne de l’argent !!…

Nous avons construit le monde actuel sur l’idée inverse : réussir, c’est dur, cela prend du temps, cela se mérite ; c’est normal d’être stressé, on ne peut pas faire autrement, les contraintes économiques blablablablabla …. Et quand les choses sont faciles, c’est que les objectifs n’étaient pas assez élevés, les gens trop naïfs, un hasard heureux et ponctuel ou un joyeux mélange de tout cela !!...

Alors, oui, pour changer cela, je crois qu’il faut un Miracle de Foi, et que je peux en être un tout tout petit relais, avec beaucoup d’humilité, à mon tout tout petit niveau.

Je vous invite à rationaliser et à objectiver ce que je viens de développer sous 2 angles, Dieu … et la Science ; de Saint- Thomas à Descartes, quel paradigme ?

Les recherches actuelles des neurosciences (Damazio, Jacques Fradin) prouvent scientifiquement, IRM à l’appui, que notre  cerveau enregistre dès notre naissance (à l’âge de 0 à 6 mois) nos scénarios de succès et de plaisir, et détruit ensuite 80% de nos connexions neuronales. Cela constitue notre « personnalité primaire ». Ensuite, notre cerveau emmagasine d’autres strates (l’éducation, les règles sociales, les croyances … tous les « il faut, tu dois, tu n’as pas le choix, c’est comme cela, soit raisonnable, c’est impossible » …) qui sont notre « personnalité secondaire », et qui nous mettent dans des états de peur, de tristesse, d’impuissance, d’échec etc. Nous avons le choix du mode mental que nous activons, et du comment nous l’activons.

La physique quantique prouve que l’énergie peut transformer la matière loi de l’attraction. Ce qui signifie concrètement que vous déjà assister à Paris à des opérations chirurgicales dématérialisées et vérifier cela de vos propres yeux : opération des ligaments croisés, transplantations etc. sans que le biomagnétiseur ne touche une seule fois le patient et avec radios, scanners et examens médicaux avant et après pour vérification … Et qu’il ne s’agit pas d’un don, d’un pouvoir mais d’une science qui s’apprend.

Alors, me direz- vous, que t’apporte en plus ta foi et ta relation à Dieu ? Une compréhension globale du Pour Quoi Faire, du Sens, de la Vision, du Comment moi, à mon petit niveau, en toute humilité, je peux relayer ce sens, accompagner ce changement que notre monde vit et doit vivre pour continuer à exister (modèle économique basé sur l’argent et la peur du regard des autres, non sur la joie et les qualités naturelles de l’homme, qui s’écroule car il n’est ni durable, ni écologique). Et je ne peux pas le faire seule ; je ne pourrais pas porter cette mission sans ma foi, ma confiance et ma conscience de quelque chose de bien plus grand que moi j’appelle Dieu, et qui relie ce que je nomme les artisans de lumière. La loi de l’attraction, la métaphysique, la psychologie sont des moyens pour faire cela. Elles ne répondent pas pour moi à la question du Pourquoi. Elles m’individualisent, voire me rendent égoïste, manipulatrice, ayant des éléments pour mieux vivre pour moi-même, sans une compréhension globale de comment mon bonheur et celui de mes proches est étroitement lié à celui de l’humanité, et comment je suis responsable d’agir pour cela (liens de cause à effet). Seule la Bible et ma relation avec Dieu y répondent.

Voici quelques enseignements théologiques qui m’ont été précieux cette année dans mon évolution personnelle :

Epître de Paul aux Romains (Nouveau testament)

Ø  La liberté, c’est choisir de pouvoir, ou non, céder ses droits. Plaire, faire plaisir, faire les choses par devoir/obligation, masque social etc., c’est entraver la croissance spirituelle de l’autre, de ses proches et donc du monde.

Dans la parabole de Jésus et les aliments, Jésus choisit de céder ses droits (sa nourriture) pour guérir les relations et réconcilier les juifs et les non juifs, parce que c’est sa mission de vie sur terre. Dans d’autres chapitres, il fera l’inverse, il choisira de ne pas céder ses droits pour permettre à l’autre de continuer sa croissance spirituelle, parce que c’est sa mission de vie sur terre.

Dieu nous donne les moyens, la créativité, de trouver des solutions par la prière, la méditation. Je suis, vous êtes, l’incarnation d’un tout petit bout de cela, relié à tous les autres êtres qui ont choisi leur lumière à leur ombre.

Ø  « Vous êtes dans ce monde, vous n’êtes pas de ce monde. Vous êtes le ciel et la lumière de la terre.». Notre mission est d’être des abeilles ventileuses : elles rejettent de l’air usé pour le remplacer par de l’air pur, et Paul explique que nous avons besoin de 3 choses pour pouvoir faire cela :

-          Raviver la foi commune et se soutenir entre nous

-          Adopter une attitude intérieure de croissance spirituelle (en version moderne, psychologie, métaphysique, science etc.)

-          Renouveler notre intelligence et ne pas nous laisser couler/ endormir dans le moule du monde actuel

L’Exode.

Ø  Le changement est une opportunité de croissance. C’est l’occasion de chercher la relation avec Dieu.

L’Exode et la manière dont Moïse conduit son peuple donne une clé : la Liberté voulu pour l’homme par Dieu, c’est l’obéissance par l’Amour. Au  début, quand on m’a dit cela, quelque chose en moi était en colère contre l’idée que quelqu’un, ou quelque chose, puisse diriger ma vie à ma place. Puis j’ai compris en quoi cette obéissance là est différentes des autres obéissances. Il ne s’agit pas de l’obéissance pour obtenir ce que l’on demande, ni de l’obéissance par légalisme (bien, mal, règles, punitions, lois), ni de l’obéissance par modélisme (pour faire comme les autres, pour être aimé, pour être aimé, parce que les hommes (qui ?) ont décrété que c’était comme cela. L’obéissance à Dieu, c’est la Liberté intérieure de suivre quoi qu’il arrive sa personnalité primaire, c’est être heureux, joyeux, plein d’énergie et attirer ainsi le regard des autres sur soi par sa manière d’être, non pour soi même, mais pour donner, transmettre et développer de vrais échanges humains.

Cette obéissance (et la tentative de son exercice quotidien) est merveilleusement bien expliquée dans « Les 4 accords toltèques » de Don Miguel Ruiz, sur ce qu’il appelle « le processus de domestication de la planète ». Je vais vous résumer ma compréhension de ces 4 accords :

1.       Que votre parole soit impeccable. (« Au commencement était la parole de Dieu. » La Genèse).

Un seul mot peut changer une vie ou détruire l’existence de millions d’autres (ex. Mandela, Hitler). On peut faire de la magie blanche ou noire avec la parole. Si quelqu’un dit, « Regardes cette fille, elle est moche », si elle l’entend et qu’elle croit qu’elle est laide, elle va grandir avec l’idée qu’elle est moche.

Impeccable, au sens étymologique du terme, signifie sans péché, c’est-à-dire dans le respect de soi. Un péché est quelque chose que l’on fait contre soi- même. Il est « péché mortel » dans la religion, car il conduit bien à la mort … de soi, et donc du monde.

C’est ne pas utiliser la parole contre soi, et contre les autres. Ne pas porter de jugement. Cessez d’être gentil, être vrai. Dire ce que l’on pense, penser ce que l’on dit, faire ce que l’on dit. C’est faire bon usage de son énergie.

C’est certainement l’accord le plus dur à essayer de vivre au quotidien.

2.       Quoi qu’il arrive, n’en faites jamais une affaire personnelle.

Vous n’avez plus besoin de faire confiance en ce que les gens disent ou font. Il vous suffit d’avoir confiance en votre capacité d’effectuer des choix responsables. Sans culpabilité ni jugement de soi, vous pourrez choisir de suivre votre cœur sans crainte du ridicule ou du rejet.

Ce que vous pensez, ce que vous ressentez, c’est votre manière de voir le monde, cela ne me touche pas personnellement.

3.       Ne faites pas de suppositions.

On ne voit et on n’entend que ce que l’on veut bien voir et entendre. On ne perçoit pas les choses telles qu’elles sont. On prend l’habitude de rêver dans notre imagination sans lien avec la réalité. Dans chaque relation, on se laisse à supposer que les autres savent ce que nous pensons sans formuler notre besoin.

On n’a pas à justifier l’amour. L’amour est présent ou il ne l’est pas. On n’a pas à justifier ses besoins. Il faut pouvoir être qui on est, sans créer une fausse image de soi. « Si vous m’aimez comme je suis, prenez- moi. Si vous ne m’aimez pas comme je suis, trouvez quelqu’un d’autre ».

Le meilleur moyen de vous empêcher de faire des suppositions est de poser des questions. Ayez le courage de poser des questions jusqu’à les choses soient aussi claires que possible. Utilisez votre voix pour demander ce que vous voulez. Chacun a le droit de dire « oui » ou « non », et vous-même avez toujours le droit de demander.

« Voici ce que je veux, voilà ce que vous voulez », si nous communiquons ainsi notre parole devient impeccable. Et nous pouvons trouver des solutions justes et respectueuses pour tous.

4.       Faites toujours de votre mieux, pas plus ni moins.

Agissez dans le plaisir d’agir, par envie et non par sacrifice, jugement, culpabilité, attache à la récompense, peur. Forest Gump était heureux parce qu’il était vivant : il passait tout de suite à l’acte ; rien ne lui semblait impossible et donc tout devenait possible.

Nous sommes nés avec le droit d’être heureux. Nous n’avons pas à savoir, ni à prouver. Joyeux Noël !

Publicité
16 décembre 2008

Edito - La musique des anges

Lettre ouverte au Père Noël ...

C'est un moment métissé d'enfance la période de Noël pour moi. A la fois magique, et dans laquelle s'invite aussi insidieusement une pointe de mélancolie du temps qui passe et qui s'égrenne, du bilan de fin d'année. C'est toujours le même rituel, le sapin, les décorations, la crèche, ce petit côté désuet, tellement rassurant. Et pourtant rien n'est comme avant. Avant quoi d'ailleurs ? Avant que mon fils arrête de croire au Père Noël ? Avant mon divorce, et les "vrais" Noël en famille ? Avant que je m'envole du cocon familial ? Avant ...

Alors j'y tiens à "ma" crèche et à mes santons de Provence, peints à la main selon la tradition, qui égrennent immuablement mes Noël depuis toujours. On en achetait un nouveau chaque année, choix qui nourissait pendant toute une année mes hésitations et mes rêves. Le meunier et son âne, ou les brodeuses ? Marie, Joseph, le petit Jésus, bien sûr, les rois mages et leurs robes pourpres d'apparat, le berger et son troupeau, l'incontournable église provencale, perchée sur la colline et balayée par le mistral glacé de décembre ? A chaque fois que je rouvre le carton, ce sont les mélodies à l'accent chantant et claironnant de  Frédéric Mistral et des contes de Noël en Provence d'Alphonse Daudet qui ressurgissent...  Ceux que j'écoutais sur mon mange-disque.  "Le petit sapin détestait être petit. Il rêvait d'être grand et de regarder le monde de haut. Il voulait aussi être décoré de mille feux car les moineaux lui avaient raconté que ça arrivait parfois aux arbres que l'on venait couper dans la forêt." Les trois messes basses d'Alphonse Daudet. 

Il est des lumières que l'on aimerait bien voir nous illuminer pour toujours, et les guirlandes lumineuses, même clignotantes et même avec des Pères Noël factices en traîneau, grimpant à la cheminée ou montant sur les façades des maisons n'y peuvent rien... Elles sonnent faux.

Pourquoi ? Aurais- je, au fil du temps, cessé de rêver ? Non. En me creusant la tête, j'en rescense encore mille et un, pourtant. Des plus égo machin et mégalo truc qui soient! Visiter le pôle nord en traîneau. Construire ma cabane dans les arbres, si possible au bord d'un lac au canada avec un hydravion jaune. Avoir mon étoile dans le ciel. Rencontrer le Petit Prince. Jouer à la Belle au Bois Dormant. Etre princesse dans un palais oriental (c'est la variante exotique ce Cendrillon, j'ai toujours eu un faible pour les étranges étrangers!!). Remonter le fleuve Sénégal en pirogue. Piloter un avion, un bateau, une moto, ...

Encore plus impropable, n'avoir jamais mal, n'avoir jamais peur, n'avoir jamais peur ... du vide, ne plus jamais manquer de confiance en moi, en les autres, en la vie qui me coupent les ailes ...

Rien pour autant à mettre sur ma liste des résonnances 2008 au Père Noël.

Puis j'ai ouvert, aimantée par le titre,"La musique des anges", et la merveilleuse photo de "L'ange musicien" de Melozzo da Forli en couverture, le dernier livre de Catherine Bensaid. Et j'ai (enfin?) trouvé Mon cadeau de Noël : " N'attendons pas qu'un autre nous invite à vivre, ni d'être aimé pour aimer, aimons. La part de nous qui nous veut du bien peut nous délivrer de celle qui nous fait du mal, faisons- lui confiance."

Qu'en dit Petit Robert sur le sujet de l'Ange ? Nom masculin du latin angelus, du grec aggelos (messager, trad. hébreu). Dans la religion chrétienne, être spirituel, intermédiaire entre Dieu et l'homme, messager des volontés divines.  Archange, ange de l'Annonciation. L'Ange et la bête, en l'homme. ''Le malheur veut que qui veut faire l'ange, fait la bête''. Ange déchu, démon. Ange gardien, appelé à protéger chacun des humains ; fig. personne qui veille sur quelqu'un, le guide et le protège. Le bon, le mauvais ange de quelqu'un, la personne qui exerce une bonne, une mauvaise influence sur quelqu'un. Une patience d'ange, exemplaire, infinie. Être aux anges, dans le ravissement. Un ange passe, un silence gêné et prolongé se produit. Personne parfaite, sa femme est un ange. Mon ange, terme d'affection.

Oui, Père Noël, s'il vous plaît, je voeux un cortège quotidien d'Anges Gardiens à qui parler cette année. Pour moi et pour toutes celles et ceux qui sont des chercheurs infatiguables, artisans de lumière. Apprenez moi encore et encore à donner la meilleure part de moi- même, à écouter la musique des anges et à entendre la bonté , l'amour et la joie qui existe dans nos choeurs. A ressortir tout ce que j'ai trop souvent oublié dans le carton de mes santons de Noël...

Publicité
Spiritu-Elles
Publicité
Derniers commentaires
Publicité